Malgré la chaleur et la démobilisation en rapport avec le début des vacances d’été, les étudiants étaient néanmoins plusieurs centaines à prendre part à cette manifestation hebdomadaire, qui a valu par une focalisation sur le départ des figures de proue du système, dont une multitude de patronymes ont été évoqués et la libération des personnes détenues lors des précédentes marches.
L’occasion a été également saisie pour dénoncer les réformes universitaires, ciblant la nouvelle option linguistique, notamment la généralisation de l’Anglais, jugée de "bricolage" et assimilée à une "diversion" pour atteindre la dynamique de revendication au sein de l’université.
Les marcheurs ont sillonné plusieurs artères de la ville, allant du pôle de Targa Ouzemmour, à l’ouest jusqu’à la place de la liberté "Said Mekbel", au centre-ville, en se déroulant dans des processions joyeuses et festives.