D’une capacité globale de 125 millions de m3, le rythme d’avancement des travaux de cet ouvrage hydraulique, destiné à assurer la protection d’une partie de la plaine d’El Tarf contre les inondations ainsi qu’à valoriser les ressources en eau et à participer au développement économique et social de la région, est jugé "appréciable", a-t-on ajouté.
Sa mise en eau (essais techniques) est prévue pour l’exercice 2018, ont détaillé les services d’El Tarf, précisant que le projet, a été confié à un groupe Algéro-Turc, pour un investissement public de plus de 7 milliards DA.
Près de 10.000 emplois directs seront générés par ce barrage qui est appelé, au même titre que ceux de Boulathane et Bounamoussa 2, d’une capacité de 110 millions de m3, à répondre aux besoins exprimés dans ce domaine, a-t-on noté.
Rappelant l’intérêt porté par l’état aux ouvrages hydrauliques en cours de construction dans la région, la même source a souligné que ce barrage, lancé en construction en 2013, a enregistré des retards dus aux contraintes rencontrées sur le terrain, notamment celles liées à l’approvisionnement en matériaux de construction.
Destiné à l’irrigation de 9.600 hectares de terres agricoles, le barrage de Boukhroufa, situé à 10 kilomètres de la daïra de Boutheldja et à une trentaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya, sera réceptionné à l’horizon 2019, soit un délai de 54 mois, a-t-on, par ailleurs, indiqué,
rappelant que la wilaya d'El Tarf dispose de trois barrages, Cheffia, Mexa et Bougos, totalisant une capacité de stockage de plus de 250 millions de m3.