Lors d'une séance plénière consacrée à l'examen de la 4è clause des travaux de la session du CDH, l'ONG en question a rappelé, par la voix de la militante sahraouie El-Ghalia Mustapha El-Bachir, que le Sahara Occidental est "un territoire non autonome en attente de décolonisation, et n'est soumis à aucune puissance administrante à même de s'acquitter des obligations de l'article 73 de la charte des Nations unis. Par conséquent, l'ONU assume une responsabilité particulière envers le territoire, son peuple et ses ressources naturelles, pareil pour le CDH, étant une partie de l'ONU qui garantie le respect des droits de l'Homme".
Le pillage des ressources naturelles des territoires non autonomes, à l'instar du Sahara Occidental, peut avoir des incidences directes sur les droits de l'Homme des peuples de la région dont la Légalité internationale leur reconnait la souveraineté et le droit de user et de disposer des ressources naturelles que recèlent leurs territoires, a-t-elle poursuivi.
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Elle a mis en garde, dans ce sens, contre la poursuite du mépris par le régime d'occupation marocaine, des décisions judiciaires des Cours régionales et nationales, à l'instar de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) et la Cour de Port Elizabeth d'Afrique du Sud, lesquelles sont relatives à l'exploitation illégale des ressources naturelles du territoire sahraoui et l'exploitation du passage de Guerguerate (au sud du Sahara Occidental) pour le pillage de ces ressources, et ce sans le consentement de son peuple et de son seul représentant légitime, le Front Polisario.