"Nous n'acceptons pas que la communauté internationale reste silencieuse", a martelé le diplomate lors d'un point de presse. A son côté, son homologue tunisien, Mohamed Khaled Khiari, a indiqué qu'une nouvelle lettre avait été envoyée ce jour au Conseil de sécurité, au secrétaire général et à l'Assemblée générale de l'ONU pour réclamer cette enquête.
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Riyad Mansour a précisé que des consultations avaient aussi été engagées pour saisir à Genève la commission des droits de l'Homme. Il a estimé que l'annonce israélienne d'une enquête sur les violences ne visait qu'à s'affranchir d'une saisie de la Cour pénale internationale.
Le diplomate a enfin indiqué qu'il ferait tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher Israël, candidat cette année à un poste au Conseil de sécurité de l'ONU, d'accéder à cette instance. Alors qu'il ne respecte pas les résolutions de l'ONU, "Israël n'est pas qualifié pour devenir membre du club", a-t-il dit.
Des milliers de Palestiniens ont à nouveau manifesté dans la bande de Ghaza pour le quatrième vendredi consécutif.
Trente-huit Palestiniens ont été tués par des tirs des soldats de l'occupation israélienne depuis le début, le 30 mars, du mouvement appelé la "marche du retour" qui vise aussi à dénoncer le blocus israélien. Des centaines ont été blessés, dont encore plus de 440 vendredi, par balles ou inhalation de gaz, selon les secours.