Le même responsable a indiqué lors d’une conférence de presse que "les Mossos avaient l’ordre d’empêcher la tenue du référendum illégal malheureusement", ajoutant que "ca n’a pas été le cas et la ligne politique a pris le dessus sur la profession mettant de façon irresponsable le prestige d’une force de police pour tous et c’est pourquoi la police nationale et la garde civile ont été obligées d’agir".
Face à cette "passivité", la Police nationale et la Garde civile ont commencé à se déployer devant les portes des bureaux de vote désignés par la Generalitat de Catalogne ce qui a crée des moments de tension et des heurts avec les personnes regroupées dans les bureaux de vote.
Des agents anti-émeute ont été observés, selon des sources médiatiques, essayant de forcer les cordons établis par des citoyens catalans refusant que les bureaux de vote soient fermés.
Par ailleurs, les mêmes sources indiquent que la police nationale a chargé des manifestants et tiré des projectiles en caoutchouc devant les bureaux de vote à Barcelone et notamment à Gérone ou l’intervention policière a fait des blessés.
"Plusieurs personnes ont été blessées à la tête et dans différents parties du corps", indique-t-on.
5,3 millions d’électeurs catalan ont été convoqués pour ce référendum interdit et jugé illégal par la justice espagnole. Devant l’acharnement du gouvernement catalan à tenir cette consultation, le gouvernement central à
Madrid a pris toutes les mesures afin d’empêcher le déroulement du scrutin, ce qui a crée, ces derniers jours, une ambiance particulièrement tendue qui a augmenté en intensité ce dimanche, avec notamment les interventions policières qui ont permis la saisie du matériel électoral et la fermeture de nombreux bureaux de vote en Catalogne.