Le SIMSP, cité par la presse locale, a appelé à cette grève pour faire part de ses revendication concernant la couverture sanitaire qui est une "catastrophe", selon son bureau national, après que le gouvernement a approuvé une approche participative avec les professionnels sur la
détermination du revenu partiel avec des estimations "fictives", loin de la réalité.
Quelques semaines plutôt, le syndicat avait averti que "l'unilatéralisme du gouvernement avec cette décision qui a été pris sans tenir compte des griefs auxquels le gouvernement avait été confronté, et du manque de respect pour les résultats des réunions du comité technique auxquelles ont participé les représentants des professionnels, malgré toutes les contraintes difficiles et malgré les circonstances que traverse le secteur avant même la pandémie de Corona".
Le syndicat des médecins marocains dénonce l’absence de toute réaction du ministère de la Santé et du gouvernement vis-à-vis des "revendications légitimes" des médecins et fustige ainsi un "prolongement arbitraire des heures de travail" pour les médecins.
"Nous n’y voyons pas de justification administrative car il est en contradiction avec le droit de la fonction publique, ni pratique, car cela se répercute négativement sur la performance professionnelle", explique ce même syndicat.
Dans leur déclaration, les médecins ont souligné que "la couverture santé est un droit constitutionnel et appellent à l’inclusion des indemnités telles que l'indemnisation familiale, l'invalidité, la maternité et la suspension du travail. Cela a été confirmé par le roi dans son dernier
discours et approuvé lors du dernier Conseil ministériel tenu à Fès".