S’exprimant lors d’une conférence de presse tenue hier mardi, le responsable sahraoui a précisé que le front Polisario avait annoncé la reprise de la lutte armée pour libérer les territoires occupés par le Maroc "sans exception, ni distinction aucune", en référence à la tentative marocaine de se focaliser sur la brèche illégale d'El Guerguerat.
Il a estimé que la MINURSO «n’a pas seulement échoué à mettre en œuvre ses engagements contenus dans le Plan de règlement ONU-UA, mais s’est transformée en gardien du cessez-le-feu qui n’est qu’une partie de ce Plan".
M. Ould Oukal a indiqué que le front Polisario qui «en a assez de l’obsession marocaine et de l’incapacité de l’ONU à s’imposer contre l’ennemi, laisse les portes du dialogue grandes ouvertes «à condition que la lutte militaire se poursuive, après sa reprise irréversible et sans interruption".
A une question sur le soutien apporté au front Polisario dans la lutte contre l’occupant marocain, le même responsable sahraoui a réaffirmé que «le principal objectif pour lequel le front a été créé consiste à libérer l’ensemble du territoire du Sahara Occidental, un objectif pour lequel nous avons payé un lourd tribut et consenti des efforts et des sacrifices pour l’atteindre par les moyens pacifiques disponibles. Néanmoins, face à l’incapacité onusienne et à l’intransigeance marocaine, notre marche aujourd’hui ne s’arrêtera jamais sans le recouvrement de la souveraineté sur tout le territoire et notre patrie occupée».
Vendredi passé, les forces d’occupation marocaines ont mené une agression militaire dans la zone-tampon de Guerguerat, en procédant à l’ouverture de trois nouvelles brèches illégales en violation de l’accord de cessez-le-feu signé en 1991 entre les deux parties (Maroc et front Polisario) sous l’égide des Nations Unies.