L’UE a en outre indiqué avoir accueilli "favorablement" la levée des sanctions adoptées à l’encontre du Mali à la suite des événements du 18 août, au terme de plusieurs semaines de négociations menées avec détermination par la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
Les dirigeants de la Cédéao ont mis fin, mardi, aux sanctions qui pesaient sur le Mali depuis les évènements du 18 août, au lendemain de la satisfaction de leur principale condition qu'est la nomination d’un gouvernement de transition.
L'Union européenne s'est dite désormais prête à accompagner la Transition pour organiser des élections "crédibles et conduire des réformes prioritaires".
"L’Union européenne est disposée à accompagner la Transition, d’une part, pour organiser des élections crédibles menant au rétablissement de l’ordre constitutionnel et pour conduire les réformes prioritaires pour faire face aux enjeux structurels et de long terme du Mali, d'autre part", a indiqué M. Borrel.
"Cette période de transition constitue une fenêtre d’opportunité importante pour recréer un pacte national autour d’institutions publiques plus redevables et plus inclusives, tel que cela a été exprimé clairement par la population malienne", a ajouté le chef de la diplomatie européenne.
Il a enfin affirmé que "l’Union européenne sera particulièrement attentive aux gestes concrets notamment en matière de gouvernance, de lutte contre l’impunité, de lutte contre la corruption, d’une gestion plus efficace, plus transparente et plus redevable des forces de défense et de sécurité, ainsi qu’à une présence plus effective des services de l’Etat dans les régions les plus fragiles au profit des populations.