En Afrique, la dernière colonie, le Sahara Occidental a été privée de ce droit par l’Espagne et se trouve aujourd’hui occupé militairement par le Maroc depuis plus de 45 ans, a rappelé le président l'Eucoco, Pierre Galand dans un message, à cette occasion.
"Voici déjà 30 ans que le Conseil de sécurité a mis en place la Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara Occidental (Minurso).
Ce processus référendaire qui avait reçu l’accord du Maroc et du Front Polisario en 1989, devait être réalisé dans un délais de deux ans", a souligné M. Galand dans le même message.
Toutefois, le référendum est encore toujours bloqué suite aux "manœuvres dilatoires opposées par le Maroc, puissance occupante en droit internationale. Ce gouvernement viole l’ensemble de ses obligations tant à l’égard des populations dans les territoires occupés que des prisonniers et
organise le pillage des ressource naturelles du pays avec la complicité ou la complaisance de nombreux états et entreprises de l’Union Européenne", s'est-il indigné.
"En cette période de de grande insécurité des suites de la pandémie du Cov 19, nous appelons le Secrétaire général des Nations Unies à agir d’urgence pour le respect des droits du peuple sahraoui à son autodétermination en proposant à l’Assemblée générale de de l'Onu la reconnaissance de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Etat membre de l’Union Africaine".
M.Galand a également appelé dans son message, en cette semaine en faveur des peuples dit "non autonome" à "la réactivation du multilatéralisme en vue de rendre sa pleine capacité aux Nations Unies et de mettre fin à la grande souffrance pour les citoyens, en particulier les femmes et les enfants première victime des situations de non droit dans le monde".