Dans une déclaration à la presse, en marge d'une rencontre de la Commission de régulation de l'électricité et du gaz (CREG), tenue à Alger, M. Arkab a indiqué que "l'engagement volontaire de l'Algérie à opérer une baisse supplémentaire dans le cadre de l'accord OPEP+ sera sans incidence sur ses capacités à réaliser les différents projets prévus pour l'année 2020, sur ses ressources en devise et sur les contrats conclus avec ses clients".
Lors de leur récente réunion tenue les 5 et 6 décembre à Vienne, les pays OPEP et non OPEP ont décidé de réduire encore leur production pétrolière de 1,2 million de barils/jour à 1,7 million de barils/jour, une décision approuvée par l'ensemble des pays membres de l'accord de coopération.
Concernant les quotas de réduction de la production pétrolière fixés pour chaque pays, le ministre a souligné que certains pays avaient volontairement accepté de baisser leur production encore à des niveaux plus bas que ceux fixés par l'OPEP, à l'instar de l'Arabie Saoudite avec une baisse s'élevant à 167 000 barils/jour, et des Emirats arabes unis avec 55 000 barils/jour.
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M. Arkab a indiqué que la baisse supplémentaire de la production pétrolière de l'Algérie est de l'ordre de "12 000 barils/jour".
Concernant la succession de l'Algérie au Venezuela à la tête de l'OPEP à partir du 1er janvier 2020, M. Arkab a indiqué que les pays membres de l'organisation qualifient 2020 de l'année des défis.
L'Algérie aura à jouer un rôle important dans le rapprochement des vues, de par son rôle dans le volet technique, avec la présence de 8 experts algériens travaillant de façon permanente au sein de l'organisation, a-t-il observé.