Interrogé sur le rapport de la BM lors d’une conférence de presse organisée au Palais du Gouvernement, M. Benabderrahmane a déclaré : «Nous répondrons de notre façon aux points positifs figurant dans le rapport», en ce sens, a-t-il dit, qu’il existe des mécanismes et des procédures à prendre dans ce cas de figure.
Certains médias ont exagéré dans l’analyse de la teneur du rapport présenté comme un document uniquement négatif, a estimé le Premier ministre qui a affirmé que «les faits sont là. Les institutions internationales ne doivent pas se contredire en l’espace d’un ou deux mois».
Dans ce contexte, le Premier ministre a rappelé qu’il suffit de revenir un ou deux mois pour trouver des « rapports très positifs sur l’Algérie, des rapports qui n’ont pas été dressés même pour certaines grandes économies, y compris des rapports du FMI et de la BM ».
« Même si on n’est pas d’accord sur certaines données, ce rapport regorge d’indicateurs positifs », a-t-il ajouté, appelant à «une lecture approfondie du rapport».
C’est pourquoi, poursuit le Premier ministre, et pour « éviter toute sensibilité entre ces institutions et l’Algérie, nous avons appelé à des lectures minutieuses de l’état de l’économie algérienne », rappelant que l’Algérie est un « pays sans dette extérieure ».
« Nous sommes une exception dans notre entourage et même par rapport aux pays voisins », a assuré M. Benabderrahmane, affirmant que l’Algérie « n’ira pas à l’endettement et a réussi ce défi. Nous avons réussi à mobiliser les capacités de l’économie nationale afin de pouvoir éliminer ces mentalités qui poussaient l’Algérie vers l’endettement extérieur ».
« Nous n’irons pas à l’endettement extérieur ni encore à la planche à billets », a affirmé le Premier ministre.
Le Premier ministre a fait état, à cet égard, d’un taux de croissance de l’économie nationale de 4,1% à fin 2021.
Le Premier ministre a ajouté que "la situation économique de l'Algérie est une exception dans la région, voire par rapport à certains grands pays", affirmant que l'Algérie "a su mobiliser les capacités de production nationale, ce qui lui a permis de réduire ses importations et d’éviter de recourir à l'endettement extérieur ou à la planche à billets".