Interrogé par la presse sur la nature des ressources financières auxquelles compte recourir le Gouvernement pour financer son plan d'action, adopté jeudi soir par l'APN, M. Djerad a avancé qu'il était possible de recourir à des financements extérieurs qui "ne touchent pas à la souveraineté" du pays.
"Nous allons aller vers l’argent qui existe un peu partout dans le monde sans toucher à notre souveraineté", a-t-il dit à des journalistes.
Dans ce sens, il a cité comme exemple les financements de la Banque africaine de développement (BAD) et des Fonds arabes d’investissements qui, souligne-t-il, "donnent des prêts à très longs termes et avec des taux d'intérêts très faibles, qui ne touchent pas à notre souveraineté et ne remettent pas en cause les fondements de notre politique économique".
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L'Algérie a ainsi "énormément de possibilités permettant de réunir beaucoup d’argent", a soutenu le Premier ministre.Outre le financement extérieur, il a évoqué des niches de financements internes existant en Algérie.
"Nous avons de l’argent qui existe en Algérie qui peut être récupéré à travers les reformes des systèmes bureaucratiques, de la fiscalité et des banques", a-t-il décalré.
M.Djerad a également souligné la possibilité de récupérer "beaucoup d’argent" existant dans le circuit informel qui contient, poursuit-il, des "centaines de milliards".