Le même cadre a précisé à l'APS que "les sépultures se trouvaient dans une grotte de 8 mètres de long creusée à 1,4 mètre de profondeur".
Exhumés d’une manière "anarchique" par l’entreprise chargée des travaux de pose de réseau d’eau, "les squelettes ont été entièrement endommagés et sont actuellement déposés au siège de la brigade de la Gendarmerie nationale", a encore fait savoir la même source.
"Les services de la direction de la Culture œuvrent actuellement à mener une recherche approfondie pour déterminer la période à laquelle remonteraient ces sépultures. Toutefois, la découverte des pièces de poteries près de la grotte laissent penser que cette excavation funéraire daterait de périodes reculées", a ajouté M. Chiaba.
"Le transfert hâtif des squelettes a privé les spécialistes d’informations sur la technique d’enterrement, la position et l’orientation des cadavres qui auraient éventuellement contribué à dater rapidement cette découverte", a encore considéré M. Chiaba.