Âgés entre 9 et 14 ans, Ahmed, Amina, Yasmine, Dallel et Naila et tant d’autres enfants, attentifs et curieux se sont regroupés autour de l’animateur de l’atelier pour écrire leur premier alphabet amazigh. Au crayon ou au feutre, les petits se prêtent au jeu et tentent de tracer la meilleure des lettres, oeuvrant à perfectionner le trait et à se distinguer.
Pour l’animateur culturel, Bilal Boutebba, chargé de l’atelier de la calligraphie berbère, l’initiative vise à fêter Yennayer dans la bonne ambiance et à attiser la curiosité des enfants autour de Yennayer.
"L’atelier est une invitation à la découverte d’une fête, d’un genre d’écriture et de toute une culture", a confié à l’APS l’animateur. Et d’ajouter : "ce genre d’activités est en mesure de donner aux enfants la curiosité pour lire et saisir la culture berbère et ses particularités".
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Impatients et prêt à apprendre Ahmed, 9 ans lance timidement : "Je m’intéresse à l’écriture amazighe et je souhaiterais l’apprendre, c’est une découverte pour moi". L’organisation de cet atelier s’inscrit dans le cadre d’un "riche" programme de célébration de l’an Amazigh 2969 placé sous le slogan Tamazight, identité, culture et histoire, a fait savoir M. Boutebba.
Au menu du programme de célébration de l'évènement, l’organisation à la bibliothèque principale d’un Salon du livre amazigh et d'une conférence sur les origines de Yennayer qui sera animée jeudi par, le chercheur au Centre national de recherche préhistorique, anthropologique et historique (CNRPAH), Hocine Taoutaou.