"Cette mosaïque qui date du quatrième ou cinquième siècle de la période romaine constitue une partie du toit du caldarium (la salle chaude)", a déclaré à l’APS le même responsable.
Il a ajouté qu’une équipe composée d’archéologues s’est rendue mercredi sur le site de cette découverte pour examiner cette mosaïque "en attendant l’arrivée d’une délégation du Centre national de recherche en archéologie (CNRA) qui devra mener des examens plus approfondis et décider des mesures d’urgence pour sa protection".
M. Salmi a par ailleurs affirmé que cette mosaïque sera inscrite sur la liste de l’inventaire supplémentaire des sites archéologiques de la wilaya, "dès qu’un rapport détaillé sera transmis au ministère de la tutelle en vue de sa classification".
Pour rappel cette mosaïque avait été mise au jour mardi par un citoyen alors qu’il effectuait des travaux de creusements dans sa propre ferme.
Une découverte qui vient s’ajouter à celle faite en début du mois dans cette même commune de Negrine et qui encore une fois viennent rappeler les réminiscences de plusieurs siècles de civilisation byzanto-romaine dans une région qui est encore loin d’avoir livré tous ses secrets.
Le président de l’Assemblée populaire communale (APC) de Negrine, Ramdani Djemouai avait déclaré mardi à l’APS avoir informé les autorités locales et la direction de la culture ainsi que le centre national de recherche archéologique (CNRA) de cette nouvelle découverte avec l’objectif "d'accélérer les procédures de protection de ce nouveau site".