Selon des sources médiatiques sahraouies, la militante Sakina Jed Ahlou a exhorté les organisations des droits de l'homme participant à la conférence "à lever l'injustice infligée au peuple sahraoui", dénonçant "le harcèlement exercé par les forces de sécurité marocaines contre les défenseurs sahraouis des droits de l'homme pour les empêcher de dévoiler les violations des droits de l'homme dont sont victimes les civils sahraouis dans la partie occupée du Sahara Occidental".
La militante Sakina Jed Ahlou a rappelé les pratiques inhumaines qu'elle a subies lors de son enlèvement qui a duré 12 ans passés dans des lieux tenus secrets.
Les manifestations pacifiques organisées dans les territoires occupés du Sahara occidental pour revendiquer le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination sont violemment réprimées par les autorités d'occupation marocaines.
Pour sa part, le militant des droits de l'homme, Hassna Alia a évoqué les harcèlements subis par les militants sahraouis des droits de l'Homme au Sahara Occidental occupé, dans les campus universitaires et les villes du sud du Maroc.
Il a dénoncé les pratiques exercées par l'Etat marocain contre les militants sahraouis qui croupissent dans les prisons, rappelant le dossier des disparus sahraouis estimés à plus de 500.
La conférence convoquée par l'organisation Libération s'est déroulée en présence de militants sahraouis et nombre d'ONG de défense des droits de l'homme à travers le monde, outre les représentants de certaines ambassades et missions diplomatiques accréditées auprès du Conseil des droits de l'homme de l'ONU.