Partant de la Place des martyres, les étudiants ont sillonné la rue Larbi Ben Mhidi avant d'arriver à la Grande poste où un dispositif sécuritaire intensif a été mis en place.
Les manifestants ont scandé des slogans appelant à la satisfaction des revendications du peuple algérien, à savoir, la rupture avec l'ancien régime et ses pratiques, et "le refus de tout dialogue avec ses symboles".
Les étudiants qui ont poursuivi leur marche jusqu'à la Place 1er Mai avec nombre de citoyens ont commémoré à leur manière le double anniversaire du 20 août (l'offensive du Nord constantinois 1955 et le congrès de la Soummam 1956) appelant à rester fidèle à la lutte et aux sacrifices des chouhada de la Révolution de libération, pour l'édification"d'une Algérie libre et démocratique".
Les manifestants ont également réitéré l'appel à "la libération des personnes arrêtées lors du hirak", à "la satisfaction des revendications du peuple loin des surenchères et conditions préalables qui ne servent que les intérêts des corrompus", et à "la poursuite en justice de ces derniers et la restitution de l'argent public pillé".
A noter que plusieurs cas d'évanouissement ont été enregistrés au milieu des étudiants, qui ont été pris en charge sur place par les éléments du Croissant rouge algérien (CRA) et les agents de la Protection civile.